Mécanique partagée

Certains musées textiles sont animés par des bénévoles passionnés, anciens ou actuels tisserands.

G. fait visiter le musée mais il vient aussi y bricoler. Avec les autres bénévoles de l’association, dont certains viennent de loin, il trouve des astuces pour refaire fonctionner des métiers à tisser offerts au musée.
À côté des outils, sur un des métiers à tisser, celui qui n’est pas encore en route, est posé un fond de tasse à café. C’est un clin d’œil à ces moments de bricolage collectif.

Nous sommes touchées par l’amour porté à cette mécanique et ces machines qui remplit leurs vies passées mais aussi présentes (comme c’est le cas pour cette bénévole, encore professionnellement active dans le tissage). Cet amour rapproche et permet de créer des temps de sociabilité, d’échanges autour d’une passion commune. Les machines y sont vivantes, leurs mécaniques huilées, toujours prêtes à se mettre en route. Les enfants des écoles aux alentours viennent apprendre à tisser sur des mini métiers et ainsi comprendre comment leurs vêtements sont fabriqués.


Le patrimoine devient prétexte à se rencontrer, transmettre et créer du lien.

Les visites du musées sont assurées par des guides, bénévoles et passionnés :

Comment la mémoire, ici industrielle, relie ou sépare les communautés ?
Comment le désir du partage d’un savoir-faire peut-il devenir un outil pour que l’on se retrouve mieux ?