Cuniculiculture

La cuniculiculture désigne l’élevage de lapins domestiques

Au Comice de Feurs, le concours de beauté du lapin est peut-être celui qui nous impressionne le plus !

Ces adorables petites bêtes sont notées sur 100 selon les critères de poids, de forme, de masse et de pelage de leur race. Le meilleur prix est décerné aux lapins ayant obtenu la note de 96/100.

Exemples de notations de lapin :

Nous avons l’honneur de rencontrer un éleveur de lapins argentés qui nous présente son champion !
Ce lapin est notamment noté sur l’uniformité de l’argenture de son pelage. Les juges regardent la couleur et la sous couleur du poil en soufflant sur le lapin pour observer le dégradé coloré, de la racine à la cime.

Le lièvre belge, quant à lui, est observé sur l’arrondi de son dos et sa « tenue sur table ».
« Il faut savoir présenter son lièvre, s’il reste par terre, il ne fera jamais un seul prix » nous relate l’éleveur.
Pas facile pour ce pure sang des lapins, très nerveux et speed, d’adopter la bonne posture. Pour qu’il obtienne une bonne note, le juge doit pouvoir passer le poing entres les deux pattes avant, sans toucher les pattes arrières de l’animal.

Il existe des clubs pour quasiment chaque race de lapin, et voici quelques formulaires pour adhérer à ces clubs :

Certains lapins sont parfois disqualifiés.
C’est le cas de ce charmant Géant Papillon Français Noir et Blanc qui n’a malheureusement pas les bonnes tâches sur ses flancs arrières.
Les caractéristiques de la race sont les suivantes : 4 tâches, idéalement 5, bien dessinées, sur chaque côté.
Il n’en demeure pas moins beaucoup trop mignon à nos yeux !

Tous ces soyeux pelages nous émerveillent par leur multitude de coloris.

Nous ne pouvons nous empêcher d’interroger les éleveurs sur la possibilité de tanner ces belles peaux.
Bien que cela ne se pratique plus dans la région, l’un d’entre eux se souvient que chaque maisonnée élevait ses lapins pour les manger. Comme on ne jetait rien, la peau était conservée, retournée, fourrée de paille pour lui donner la forme de l’animal, puis laissée sur le dessus de la cheminée pour la faire sécher. Elle était ensuite vendue au pater (ou chiffonnier) qui passait les récupérer de maison en maison, avant de les amener dans des usines où l’on feutrait les poils pour en faire par exemple des chapeaux, comme ceux produits à Chazelles-sur-Lyon.

Si chacun remettait en usage son clapier, le métier de chiffonnier pourrait-il revenir à la mode ?
Existe-t-il une espèce de lapin spécifique au pays de Forez-Est ?
Quel serait son pelage ?