Regard d’un couple d’agriculteur de la plaine

Au cours de nos pérégrinations au Pays de Forez-Est, nous côtoyons plusieurs mondes agricoles : du gros exploitant du Comice aux petits agriculteurs rencontrés sur la route.

Tous nous parlent de la difficulté de leur métier et de la pression qu’ils subissent, économique, environnementale, médiatique, psychologique, en conventionnel ou en bio.

A travers leurs vécus d’agriculteurs de la plaine du Forez, Laurent et Béatrice nous dépeignent le monde agricole d’aujourd’hui.

Ils nous racontent comment le modèle de l’agriculture paysanne d’ici s’est petit à petit faite rattraper par celui de l’agrobusiness du bassin parisien, qui pousse à s’agrandir toujours plus et empêche l’installation de petits exploitants ou de pratiques alternatives.

Poussés à l’intensif, chamboulés par des scandales comme la vache folle, fatigués d’être « le pot de terre face au pot de fer », ils prennent conscience qu’une autre pratique est nécessaire :

Nous nous arrêtons sur une vieille photo affichée dans le salon, témoin d’une époque où l’agriculture rythmait la vie d’un village et rassemblait tous les habitants, l’occasion de manger le cochon et de goûter la production des vignes de chacun :

Laurent et Béatrice nous parlent également de la CUMA, Coopérative de Mutualisation du Matériel Agricole, qui permettait une entraide entre petites exploitations, dans la continuité des pratiques des anciens.

Avec les changements climatiques, quel sera l’avenir de nos pratiques agricoles ?

Sortir de la monoculture, diversifier ses productions, revenir à des formes de paysannerie, seraient-elles des solutions d’avenir ?

Faut-il être hors système pour s’en sortir et freiner l’agrandissement coûte que coûte ?

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